DigiSanté: la transformation numérique du système de santé

14 juin 2024

Le 22 novembre 2023, le Conseil fédéral a annoncé le programme DigiSanté. Ce programme du Département fédéral de l’intérieur (DFI) vise à promouvoir la transformation numérique du système de santé suisse.

Bien que la Suisse dispose d’un système de santé de haute qualité, la numérisation dans ce domaine est moins avancée que dans d’autres secteurs. Il manque une stratégie commune et les données ne peuvent souvent pas être utilisées de manière efficace.

DigiSanté doit permettre de rendre le système de santé plus efficace

Avec DigiSanté, le Conseil fédéral et le Parlement ont donc pris des mesures pour faire progresser la numérisation dans le domaine de la santé et rattraper le retard accumulé. Cinquante projets individuels sont prévus d’ici 2034. Une infrastructure nationale améliorée et les conditions numériques nécessaires doivent en particulier être mises en place. Cela doit permettre la numérisation des prestations administratives et une utilisation plus efficace des données dans le cadre de la recherche.

De l’accès amélioré aux données à de nouvelles méthodes – comment les données numériques influencent la recherche médicale

Les données constituent la base de tout projet de recherche en sciences de la santé. Elles représentent donc, à plusieurs égards, un élément central de la transformation numérique :

  • Mise à disposition uniforme des données : L’hétérogénéité qualitative des ensembles de données constitue un facteur limitant pour leur utilité et leur pertinence dans le cadre de la recherche expérimentale. DigiSanté pose les bases d’une mise à disposition numérisée et standardisée des données, garantissant un socle de données solide et de qualité.

  • Amélioration de l’accès aux données : La recherche scientifique ne peut tirer profit des données existantes que si celles-ci sont librement accessibles. DigiSanté soutient ici la création et le développement de plateformes adéquates, l’interconnexion des systèmes informatiques concernés et la mise à disposition des données sous forme de données ouvertes de l’administration (Open Government Data, OGD).

  • Nouvelles possibilités d’analyse : Les méthodes conventionnelles ne permettent souvent que partiellement de répondre de manière ciblée et précise aux questions de recherche actuelles, souvent complexes. La meilleure disponibilité des données ouvre ici un large éventail de nouvelles possibilités d’analyse pour les chercheurs des secteurs académique et privé. La disponibilité des données de santé des patient·e·s joue également un rôle central à cet égard.

Source

BAG - DigiSanté

(Image: Google DeepMind / Unsplash)